Les déchets littoraux

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Les déchets littoraux

70 à 90 % des déchets marins que l'on retrouve sur notre littoral sont des plastiques et 80 % sont d'origine continentale. Ces déchets, d'origine humaine, ont des conséquences sanitaires et écologiques dramatiques sur la qualité des eaux et des sols, la biodiversité, l’écosystème marin et les populations.

Le littoral de Capbreton n'échappe pas à l'arrivée massive de déchets marins, notamment en période hivernale : des bouteilles, cordages, briques alimentaires et des milliers de minuscules granulés plastiques industriels (GPI) s'échouent sur nos plages de façon récurrente, au gré des courants. Les déchets, comme nous pouvons l'observer sur leur emballage parfois intact, proviennent parfois de très loin.

 

NOTE SUR LE BOIS FLOTTE

Vous avez certainement remarqué les quantités importantes de troncs et branchages échoués sur nos plages. Charriés par les cours d’eau terrestres ou arrachés par les événements tempétueux, reste d’épaves de bateau en bois, palettes… Ce « bois flotté » peut constituer une nuisance importante en termes de paysage, parfois de sécurité et a tendance à « accrocher » les déchets, rendant le nettoyage difficile.

Toutefois, il est important de noter que le bois flotté naturel (non traité, non peint, autrement dit majoritairement les troncs et branchages) fait également partie du biotope littoral, fournissant abri ou nourriture aux oiseaux marins, poissons ou autres espèces aquatiques lorsqu'il flotte ou lorsqu'il s'échoue sur la côte. Les limnories, les tarets et les bactéries décomposent ce bois, le transformant progressivement en nutriments qui sont réintroduits dans la chaîne alimentaire. Lorsque ce bois, partiellement décomposé et creusé, est rejeté à la côte, il peut servir d'abri aux oiseaux ou à d'autres espèces animales et permettre la pousse de certaines plantes.

À Capbreton, les plus grosses pièces de bois flotté, à savoir de diamètre supérieur ou égal à 10 cm et de longueur supérieure ou égale à 2 mètres, sont déposées mécaniquement (et non pas poussées) dans la bande des 5 mètres (ou 10 mètres) parallèlement au pied de dune, pour contribuer à sa protection.